Le 17 février 2024, la Province Saint-Bernard en République Démocratique du Congo a célébré à Kimpese la première profession de deux novices, à savoir : Sœur Christine Kalombo et Sœur Hortense Tshibola.

Nous exprimons notre reconnaissance et notre gratitude à Dieu pour le don merveilleux de deux nouvelles religieuses pour sa moisson toujours en quête d’ouvriers.

Dans son homélie, le Père Moïse Bahonda, curé de la paroisse Sainte Marie de Kimpese et Délégué de l’Evêque du diocèse de Matadi, a invité les nouvelles professes à garder leur foi ferme en la miséricorde infinie du Père car l’émission des vœux de chasteté, d’obéissance et de pauvreté n’est pas une fin en soi mais un nouveau départ pour témoigner de l’amour pour Jésus à travers l’engagement, à travers le service à rendre avec obéissance et abnégation.

Ce nouveau départ, bien que joyeux, ne manquera pas de vent contraire. Le Père Bahonda a parlé de l’humilité comme la vertu de base pour vivre l’obéissance. Qui obéit ne se trompe pas, mais reçoit la bénédiction du Seigneur. Pour Jésus, la mission reçue du Père, celle de sauver l’humanité, était son premier souci.

Le Père Bahonda a invité les personnes consacrées à réfléchir à leur identité, à ce qui les motivent à s’engager dans la vie religieuse et à purifier leurs motivations.

Généralement, les plus grands obstacles dans la sequela Christi (suite du Christ) ne sont pas dans le chemin ou dans les milieux où nous sommes envoyées, mais dans notre propre cœur plein de goûts, de préférences, d’exigences, de prétextes, d’ambitions démesurées qui nous poussent à faire comme tout le monde et qui peuvent parfois trainer nos pas ou nous inciter à abandonner le chemin du Seigneur.

Soyons convaincues d’avoir choisi la meilleure part en choisissant de suivre le Christ et de le servir. Notre monde d’aujourd’hui a besoin de religieux vertueux qui attirent les autres vers la sainteté.

Après l’Eucharistie, ce fut le partage d’un repas fraternel avec nos invités et les enfants du Père Triest. Notre joie était immense.

Sœurs Agathe Kiena et Jacqueline Misenga